Depuis 2019, le gouvernement s’est emparé du régime d’assurance chômage. Réforme après
réforme, il a drastiquement réduit les droits des privé·es d’emploi. Il y a fort à parier que si
aucun accord n’est trouvé, le gouvernement reprenne à sa main.

La première séance de négociations pour redéfinir les règles établies par la convention
d’assurance chômage s’est tenue hier après réception de la lettre de cadrage au mois d’août.
La CGT a, d’emblée, annoncé qu’elle ne respecterait pas le contenu de cette lettre de cadrage.
En effet, le cadre posé par le gouvernement corsette dès le départ les négociations et organise
le hold-up sur les finances de l’Unedic.

la CGT est bien décidée à faire des propositions en ce sens :
• La création d’une annexe pour les travailleur.ses saisonniers et intérimaires
• L’alignement de l’indemnisation du chômage des mahorais sur celle de droit commun
• L’ouverture des négociations de la convention tripartite en parallèle de celle de la
convention d’assurance chômage
• La création d’une véritable allocation plancher
• Une lutte réelle contre le non-recours aux droits
• L’indemnisation pour toutes et tous les privé·es d’emploi même en cas démission
• La possibilité pour toutes et tous les travailleur.ses en possession d’un titre de séjour
d’être indemnisé par l’assurance chômage

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