Ce sont plus d’une centaine d’agents des différents métiers du secteur de l’énergie qui se sont rassemblés ce mercredi 26 janvier autour d’une tartiflette offerte par les syndicats.

Beaucoup d’agents sont en grève depuis le mardi 25 janvier. D’importantes “baisses de charges” de production ont impactés le réseau. Oui, c’est bien par la grève que les agents et les mobilisations des usagers que nous obligeront le gouvernement à abandonner sa décision complètement folle!

Notons la présence d’usagers alertés par l’interpro CGT mais aussi de syndicats des industries dont leurs entreprises sont fortement impactés par la privatisation du secteur de l’énergie.

Une délégation intersyndicale a été reçue par la Préfecture.

Nous avons rappelé:

  • L’annonce du gouvernement correspond à un chèque de 8 milliards d’euros de EDF à ses concurrents dont TOTAL. C’est aussi une annonce électoraliste qui n’aura que très peu d’impacts sur les factures des usagers et pour un effet à très court terme. Le temps de la campagne électorale…
  • C’est un véritable crime contre notre NATION.
  • Ces 8 milliards en moins, c’est autant de sécurité, d’investissement et de recherche en moins!
  • Sécurité: oui, la gestion des barrages, des centrales nucléaires, du réseau de transports ne peut pas être laissés aux mains de vulgaires entreprises privées qui ne cherchent qu’à réduire leurs coûts pour augmenter leur PROFIT. En Savoie, il y a 22 barrages et EDF gère GRATUITEMENT le débit des rivière qui sont un attrait touristique pour beaucoup de collectivités (kayak,…)
  • Conditions de travail: encore des suppressions d’emplois, encore des salaires en baisse, encore de la perte de sens au travail, encore des démissions d’agents qui étaient fiers de travailler pour le Service Public, pour le Bien Commun.
  • Investissements: alors que nous devons mettre en place les transitions environnementales et technologiques, notre NATION ne pourra plus les assumer! Autre exemple, la gestion des conduites forcées des  barrages qui est “laissée quasiment à l’abandon”.

La CGT 73 s’est fait une nouvelle fois le porte parole des ouvriers de l’usine FERROPEM CHATEAU FEUILLET: ” Les salariés et notre NATION ont des intérêts communs: l’emploi, l’aménagement du territoire, la souveraineté industrielle, les transitions climatiques et industriellesil faut NATIONALISER le GROUPE FERROPEM FRANCE pour permettre la mise en place d’une filière industrielle du SILICIUM. Filière  qui ne pourra se mettre en place qu’avec le SERVICE PUBLIC de l’ENERGIE.

Tous les grévistes se sont donnés rendez pour la manifestation interpro et intersyndicale du jeudi 27 janvier.