Ce Mardi 20 Octobre sur le site de Château feuillet (La Léchere) et ce jeudi 22 Octobre sur le site de Montricher, les salariés de Ferropem (groupe Ferroglobe) se sont mobilisés pour défendre leur emploi à la suite des annonces récentes de restructuration.

Chacune de ces initiative a rassemblé environ 150 personnes, principalement des salariés de l’ entreprises mais aussi des militants syndicaux (CGT, CNT…) ou politiques (PCF.. ) venus apporter leur soutien. La CGT a interpellé fermement  la direction sur les orientations stratégiques du groupe qui profite de la crise pour optimiser ses profits en prévoyant des licenciements.Le fait que la direction refuse de solliciter l’activité partielle de longue durée ne laisse aucun doute sur les projets de suppressions d emplois a venir.

Alors que la nécessité de relancer l’industrie en France fait l’actualité, que les produits fabriqués (notamment le silicium) ont d’ immenses débouchés  ( automobile, métallurgie, photovoltaïque, électronique) et que la production française est reconnue pour sa qualité remarquable, la politique de Ferroglobe est inacceptable. Les salariés refusent de payer les erreurs du groupe qui a préféré engloutir les profits passés dans les dividendes plutôt que de préparer l avenir sur un véritable projet industriel. La confiance est brisée et la CGT demande aux pouvoirs publics de faire pression sur l’entreprise pour céder les outils de production à un repreneur sérieux qui saura maintenir voire développer l’activité des sites.

Certains élus, députés, sénateurs de droite et du centre  affichent leur soutien à la sauvegarde de ces usines, ironie de l’histoire quand on sait qu’ils sont largement responsables de la situation dans leurs choix politiques de ces dernières décennies ( libéralisation de l énergie, casse du code du travail, cadeaux au patronat sans contreparties, CICE, démantèlement du fret SNCF, des services publics de proximité (santé, éducation…) et mise en place des CSE à la place des CE/ DP/CHSCT qui ont réduit considérablement les droits des travailleurs et donc favoriser les stratégies patronales) etc…).

L’intersyndicale réflechit à de nouvelles actions à venir et la détermination à garder les 1000 emplois sur les 6 sites de France reste entière.

Bravo et courage aux salariés de Ferropem mobilisés avec la CGT, on lâche rien!!!”