l’enjeu pour la CGT est d’obtenir une amélioration des pensions, pour les
retraité.es actuel-les, et pour celles et ceux qui ont eu des carrières hachées (années d’études,
stages, chômage indemnisé ou pas, temps partiels subis en majorité par les femmes, etc.).

Coefficients de solidarité (bonus/malus)

Contexte
Le malus concerne aujourd’hui 730.000 personnes, et il s’applique à environ 1 départ
en retraite sur 3

Pour la CGT, la fin des coefficients est indispensable et doit se faire le plus rapidement
possible. Cela implique non seulement de supprimer le Bonus et le Malus pour les futures
retraites, mais aussi de supprimer le malus pour les retraité.es actuel-les. Il n’est pas question
de supprimer le bonus pour les personnes ayant déjà liquidé leur retraite, celui-ci n’étant
appliqué que durant un an, il cesserait donc au plus tard en 2025 dans l’hypothèse d’un arrêt
du dispositif

Cumul emploi-retraite

En 2021, l’AGIRC-ARRCO recensait 354.000 personnes sont en situation de cumul.

La CGT reste opposée par principe au cumul emploi-retraite, et est attachée au fait que la
retraite implique une cessation d’activité. Les profils liés aux petites retraites méritent une
réflexion sur l’amélioration des pensions, ce qui ne peut se faire que par la question des droits
acquis en cours de carrière et non pas par une reprise d’activité. C’est d’ailleurs pour cela que
nous avons formulé une demande d’étude sur un mécanisme de solidarité d’attribution
minimale de points sur laquelle nous reviendrons lors des prochaines séances

Dotation d’action sociale

Contexte
Les partenaires sociaux ont défini deux domaines d’intervention pour l’action sociale
AGIRC-ARRCO :
 Prévention de la perte d’autonomie dans l’avancée en âge ;
 Accompagnement des aidants et des personnes en situation de fragilité ;
Actuellement, 329 millions d’euros sont alloués annuellement pour financer les actions
dans ce cadre, et 330 millions sont en réserve. Les actions bénéficient à 1,4 million de
personnes (13 % des ressortissants du régime).

La CGT a revendiqué une contribution spécifique sur les entreprises qui ne respectent pas l’égalité
salariale femmes-hommes, ainsi que sur celle d’un mécanisme d’attribution minimale de points
pour les plus précaires financés par les cotisations

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