Alors que le coût de la vie augmente, les salaires se tassent et le Smic ne permet plus de vivre décemment.

Un revenu minimum décent ne se limite pas à la satisfaction des besoins vitaux.

C’est le point de départ de l’étude la plus complète et récente menée sur le sujet par l’Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale (ONPES) en 2014. Avec l’aide de citoyens, les chercheurs de l’ONPES ont travaillé à déterminer un budget minimum qui permette « de disposer des ressources suffisantes, non seulement pour faire face aux nécessités de la vie quotidienne (se loger, se nourrir, avoir accès à la santé), mais aussi pour avoir la possibilité de participer à la vie sociale. »

Il est ressorti de cette étude des budgets minimums bien supérieurs au SMIC, allant de 1424 euros pour un actif isolé locataire d’un logement social à 3515 euros pour un couple d’actifs avec deux enfants locataire dans le parc privé.

Cette étude a été menée en 2014 dans des villes de taille moyenne. Il fallait donc déjà à cette date augmenter les sommes obtenues pour les habitants de grandes villes. Mais depuis 2014 les prix ont augmenté d’un peu plus de 8 %. Il faudrait donc revoir ces budgets à la hausse.

Et pourtant ces montants sont déjà supérieurs au Smic net actuel (1269,45 euros), sans même parler des minima sociaux.

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