Prenons le temps de lire (et de faire connaitre) ce communiqué de presse sur la situation de la plateforme chimique de Pont de Claix.
Très instructif pour comprendre l’intérêt pour notre Nation et ses travailleurs d’utiliser toutes les armes (préemption des terrains, des outils, aides publiques sous contrôle, nationalisation…) et tous les droits de l’Etat et des Collectivités face aux Capitalistes.
L’Etat et les collectivités doivent mener la Lutte des Classes au côté des Travailleurs et de leurs organisations (certaines OS et associations et certains partis politiques)!
La Nationalisation reste la seule alternative (quelques centaines de millions €… à comparer au « pognon de dingue » des 200 milliards€ d’aides publiques livrées sans aucun contrôle aux capitalistes). Comment obliger la multinationale ARKEMA (l’Etat a des parts dans son Capital) a reprendre l’activité de la plateforme de Pont de Claix? Comment conditionnaliser les aides publiques à cet objectif? Comment l’obliger a utilisé le Profit (réalisé par ses ouvriers!) à cet objectif au lieu de le verser en dividendes à quelques actionnaires?
Pour celles et ceux qui ne prendront pas ce temps…. un petit résumé:
l’industrie chimique est interdépendante. Ainsi la plateforme chimique de Pont de Claix produit du sel, du chlore, de l’acide chloridrique qui assurent notre souveraineté nationale dans les domaines de la défense, de l’industrie spatiale, du sanitaire, du nucléaire, du traitement de l’eau (pour 130 millions d’habitants quand même!)
Si l’Etat abandonne la plateforme chimique de Pont de Claix, les impacts sur les sous traitants (dont la mine de sel de Hauterives en Drôme (le patelin du facteur Cheval!) et l’emploi (près de 5 000 emplois industriels en jeu!) seront énormes.
La CGT, avec ses syndicats et ses organisations (dont l’UD 38) propose aussi que la nationalisation de la plateforme permette la mise en place de la filière du silicium polycristallin complémentaire à la filière silicium métal produit notamment par FerroGlobe Montricher en Maurienne.
Pour conclure: c’est par les luttes et en adhérant à la CGT que nous gagnerons l’indispensable nationalisation.
On lâche rien!