C’est avec beaucoup d’émotions que REGIS a pris la parole ce mardi 23 mars 2021 devant plus de 200 personnes.
« se faire raccompagner à la porte de l’usine comme un malpropre alors que ça fait 25 ans que je trime ici est très traumatisant. Je remercie donc profondément ma famille, qui est présente, pour son soutien. Je remercie aussi tous les ouvriers en grève contre contre le management par la terreur et pour les libertés syndicales. »
RAPHAEL, SG du syndicat a rappelé que c’est presque tous les jours que la CGT doit défendre un collègue menacé de sanctions voir de licenciement. Il a rappelé que ce sont les travailleurs qui créent les richesses… « Aujourd’hui, les 4 sites ASCOMETAL (racheté par UGITECH) et les 3 usines du groupe ont débrayé. Des ateliers ici à Ugine sont à l’arrêt complet. C’est bien en étant solidaire et en augmentant collectivement les rapports de force notamment par la grève que nous ferons cesser cette gestion des salariés par la terreur. »
Le syndicat a fait lecture de 2 témoignages sur les conséquences du management d’UGITECH. « La justice a condamné notre patron. Arrêtons d’avoir peur, UGITECH est hors la loi! »
l’UD a souligné la présence des militants des ULs d’Albertville, de MOUTIERS, d’UGINE, des syndicats de FRAMATOME, de TIMET, de TIVOLY, d’ARC FUSED ALUMINIUM, des TERRITORIAUX, de l’EDUCATION, de l’ENERGIE…
Nous avons rappelé la proposition phare de la CGT: « l’organisation du travail, la gestion des aides publiques et la stratégie des entreprises doivent être contrôlées par les travailleurs. c’est ainsi que nous empêcherons des entreprises obnubilées par leur taux de profit de massacrer les salarié(e)s. »
Elle a conclu par: « la CGT s’est souvent mobilisée à UGITECH. Nous saurons encore le faire et de plus en plus nombreux. adhérons massivement.Quand on touche un militant de la CGT, on touche toute la CGT! »